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L’angoisse du décideur au moment du recrutement

Qui ne l'a pas ressentie ? 71% des patrons ont peur d'embaucher*. Si le recrutement demeure le premier acte du management (sujet de notre article paru en novembre 2017), le choix d'un candidat recèle sa part d'irrationnel. Comment faire les bons choix pour cette décision stratégique ?

La recherche du bon équilibre
Les actions basées sur les chiffres, les pourcentages et les ratios semblent les plus rationnelles. Mais le recrutement d'une personne, qui met dans la balance ses compétences, son expérience mais aussi son potentiel et sa personnalité, est une démarche reposant aussi sur une perception, une intuition. Cela génère une inévitable prise de risque.
Les bons managers sont ceux qui savent trouver le tempo pour prendre leurs décisions. Ni trop rapidement – « c'est très, très, urgent » – ni trop lentement – « je n'arrive pas à me décider » – mais avec le bon timing pour collecter les informations nécessaires et agir.


Une démarche cartésienne
Le travail d'un bon cabinet, c'est d'abord d'opérer une sélection. Les candidats retenus passent des tests, qui dégagent des informations concrètes, permettant de valider un profil, une adéquation au poste : la personnalité, le comportement en milieu professionnel, les compétences techniques, les aptitudes cognitives, la gestion du stress, le sens collectif …
Ils permettent de minimiser les risques et constituent une base de dialogue pour l'entretien au cours duquel le candidat sera confronté à ses résultats. Si 80% des critères attendus sont au rendez-vous, le choix s'en trouvera facilité.


Deux types de profil

Certains candidats cochent toutes les bonnes cases et s'imposent comme une évidence. Ce n'est pas une assurance tous risques mais la peur de se tromper s'estompe face aux convictions.
D'autres profils, plus atypiques, pourront être défendus par le cabinet. Ils offrent moins de certitudes mais un vrai potentiel. La prise de risque, plus élevée, est susceptible de générer une angoisse de prendre la décision. Lorsque le jeu en vaut la chandelle, le rôle du cabinet est de partager ses convictions pour faire ressortir les points positifs.


Une qualité et une expertise : l'intuition
C'est l'élément clé de la prise de décision et l'indispensable complément d'une logique cartésienne alimentée par les multiples informations glanées grâce aux tests. Si on ne peut pas faire dépendre un choix de sa seule intuition, cette petite voix intérieure est indissociable de la personnalité d'un bon recruteur.
Cette compétence est la vraie valeur ajoutée d'un cabinet de recrutement, sa force et son secret. L'intuition est un mode de perception, un outil instinctif, qui s'affine avec l'expérience et permet de se faire confiance. Elle est essentielle, aussi bien pour le cabinet et le manager … que pour le candidat, lui aussi confronté à la nécessité de choisir un poste.


La nécessité d'être transparent
Le cabinet doit disposer d'une connaissance approfondie de l'entreprise pour être en mesure d'aborder tous les sujets. C'est la condition pour générer la nécessaire confiance entre le cabinet et ses deux clients, l'entreprise et le candidat.
Cette transparence permet d'entretenir un rapport pérenne avec l'un et l'autre pour travailler dans la durée. Une entreprise et un candidat bien informés se feront mutuellement confiance et minimiseront l'un et l'autre la prise de risque.
Le risque zéro n'existe pas et la peur de se tromper est un sentiment naturel, qui peut être vaincu avec l'aide du cabinet. Une sélection pertinente, des tests spécifiques et un zest d'intuition permettent ainsi de sécuriser le recrutement du bon candidat.

* Enquête du MEDEF, avril 2015
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